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La Coordination rurale réclame une prise en charge de la MHE

Face aux premiers foyers de MHE en France, la Coordination rurale demande la mise en place d'un dispositif d'aide pour les éleveurs impactés.

Pour la Coordination rurale, l’État doit rapidement mettre en place des mesures pour aider financièrement les éleveurs impactés par la maladie hémorragique épizootique (MHE).

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La récente apparition des premiers foyers de MHE (maladie hémorragique épizootique) dans le Sud-Ouest inquiète les éleveurs. « L’État, en l’absence de vaccin, a une responsabilité dans l’accompagnement des éleveurs qui ne disposent que de moyens de lutte très limités », alerte la Coordination rurale dans un communiqué de presse du 4 octobre 2023.

Accompagner les éleveurs

Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture au Sommet de l’élevage, les représentants de la section de la viande à la Coordination rurale ont réclamé la mise en place d’un dispositif d’aide pour compenser financièrement les pertes liées à la maladie. « Si les impacts sanitaires sont encore difficiles à appréhender à ce stade, il est certain que la MHE engendre de la morbidité et de la mortalité », précise le syndicat.

Selon la Coordination rurale, les soins vétérinaires liés à l’apparition de la maladie dans un élevage peuvent atteindre environ 250 euros par animal, sans compter « les animaux morts qui ne pourront pas être sauvés ». De plus, elle s’interroge sur les éventuels effets de la MHE sur la reproduction tels que l’avortement ou la baisse de la fertilité. C’est pourquoi le syndicat a également demandé au ministre la mise en place d’années blanches pour les élevages impactés par la maladie ainsi que la prise en charge des analyses nécessaires à la sortie des animaux de la zone réglementée.

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